LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Soudan : la vie en suspens des réfugiés de Renk ET Soudanais réfugiés en Égypte : l’exil sans Terre promise

Soudan : la vie en suspens des réfugiés de RenkIl y a un an… éclatait la guerre au Soudan. Deux généraux s’affrontent pour le pouvoir. Aujourd’hui, le conflit a provoqué le déplacement de près de 8 millions et demi de personnes, selon les Nations unies. Près d’1 million et demi sont des réfugiés partis en Égypte, au Tchad, en Éthiopie ou encore au Soudan du Sud. C’est la plus importante crise de personnes déplacées au monde, dont l’impact régional est colossal.Un Grand reportage de Gaëlle Laleix qui s'entretient avec Patrick Adam. Soudanais réfugiés en Égypte : l’exil sans Terre promiseC’était il y a un an, le 15 avril 2023, la guerre éclatait au Soudan entre l’armée du général Al Burhan et les Forces de soutien rapide. Depuis, 1 800 000 Soudanais ont fui leur pays. Beaucoup ont emprunté la route vers l’Égypte où leurs conditions de vie demeurent très précaires. Un Grand reportage de Léonie Lebrun qui s'entretient avec Patrick Adam. 

2024-04-21 09:00:02 Lire l'article

24h00 sur un navire de la Marine française en mer Baltique

Après 2 mois à patrouiller dans les eaux de la mer Baltique, l’Aquitaine est de retour à Brest, grand port militaire de l’ouest de la France. L’Aquitaine, c’est ce que l’on appelle une Fremm, une frégate française multifonctions. Pourquoi la Baltique ? Il suffit de regarder une carte, tous les pays riverains sont désormais membres de l’Otan, sauf un, la Russie. On parle de mission de réassurance de l’alliance, en clair de renforcement des dispositifs militaires, ici avec 150 marins déployés. « 24h00 sur un navire de la Marine française en mer Baltique », un Grand reportage de Marielle Vitureau.

2024-04-04 21:00:04 Lire l'article

LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Afrique du Sud: 30 plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ? ET Slovénie, la vallée de la Vipava s'adapte au changement climatique

Afrique du Sud : 30 plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ?En Afrique du Sud, c’est le temps du bilan pour le Congrès National Africain, l’ANC. Il y a 30 ans, des files interminables se formaient à l’extérieur des bureaux de vote du pays, pour le tout premier scrutin multiracial. Avec l’élection de Nelson Mandela, les Sud-Africains écoutaient, pleins d’espoir, les promesses de son parti, et rêvaient d’une société arc-en-ciel pour tourner la page de l’apartheid. Aujourd’hui, la corruption et les limites des politiques publiques sont passées par là... les trentenaires à qui on avait prédit une vie meilleure ont vécu des expériences très différentes, qui reflètent les défis post-apartheid.Un Grand reportage de Romain Chanson et Claire Bargelès qui s'entretiennent avec Patrick Adam.   Slovénie, la vallée de la Vipava s'adapte au changement climatiqueNichée entre les Alpes juliennes et la mer Adriatique, la vallée slovène de la Vipava subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. Ses vergers, ses vignes souffrent de la sécheresse, ses habitants tentent d'y faire face par différentes actions.Un Grand reportage d'Agnieszka Kumor qui s'entretient avec Patrick Adam. 

2024-04-27 09:00:03 Lire l'article

LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Inde, entre le BJP et l'opposition, duel à mort à New Delhi ET Belgique : faire de la prostitution, un métier presque comme les autres

Inde, entre le BJP et l'opposition, duel à mort à New DelhiD’un côté, L’Aam Aadmi Party, dont le dirigeant emprisonné est érigé en martyr politique. De l’autre, le BJP qui veut conserver la capitale. En se posant en gardienne de la démocratie, l’opposition espère infliger une sanction symbolique à Narendra Modi dans la capitale. Reste à voir si cette thématique mobilise des électeurs inquiets du chômage. Un Grand reportage de Côme Bastin qui s'entretient avec Patrick Adam.Belgique : faire de la prostitution, un métier presque comme les autresPeut-on considérer la prostitution comme un métier ? En Belgique, la réponse est oui ! Le royaume est devenu, en 2022, le deuxième pays au monde, après la Nouvelle-Zélande, à décriminaliser le travail du sexe... Une politique particulièrement souple, qui permet aux travailleuses et aux travailleurs du sexe d’exercer en toute légalité avec un statut d'autoentrepreneur et de bénéficier de droits sociaux. Les prostituées, qui sont très majoritairement des femmes, pourraient même à terme devenir salariées...Un Grand reportage de Laure Broulard qui s'entretient avec Patrick Adam. 

2024-04-20 09:00:02 Lire l'article

Camp Boiro, dans l’enfer du goulag tropical

C’était il y a 40 ans, jour pour jour, en Guinée. Après avoir renversé le régime de Sékou Touré, l’armée libérait les prisonniers des camps d’internement. Le pays découvrait alors, effaré, les récits des victimes du système répressif mis en place sous la première République. Aujourd’hui, il reste une poignée de ces survivants.  « Camp Boiro, dans l’enfer du goulag tropical », un Grand reportage de Matthias Raynal.

2024-04-03 20:00:03 Lire l'article

LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Un fauteuil à Sciences Po ET Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie

Un fauteuil à Sciences PoSelon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur, à la rentrée 2021, on comptait 51 000 étudiants en situation de handicap dans les établissements d’enseignement supérieur publics, soit 2,2 % de l'ensemble des étudiants. Face aux difficultés, beaucoup abandonnent leurs études. Laurence Théault a suivi Eymerick Truffert dans son quotidien à Sciences Po.Un Grand reportage de Laurence Théault qui s'entretient avec Patrick Adam. Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd’hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l’écart.Un Grand reportage de Caroline Chauvet qui s'entretient avec Patrick Adam.

2024-04-28 09:00:02 Lire l'article

Mer de Chine : comment les Philippines organisent la réponse à Pékin

Les affrontements s’intensifient en mer de Chine méridionale. Alors que Pékin revendique 90% de cette zone riche en gaz naturel et en poisson. Pour faire valoir ce qu’elle considère être son droit territorial, la Chine occupe le terrain grâce à ses garde-côtes et à la présence de navires martiaux et commerciaux. Mais depuis l’arrivée au pouvoir du Président Ferdinand Marcos Jr les Philippines organisent la réplique. En se rapprochant des États-Unis et en cherchant l’aide d’autres démocraties, l’archipel cherche à attirer l’attention du monde sur la domination chinoise jugée illégitime par un tribunal d’arbitrage en 2016. « Mer de Chine : comment les Philippines organisent la réponse à Pékin », un Grand reportage de Nicolas Rocca.

2024-04-10 21:00:02 Lire l'article

Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponses

Au Rwanda, ce lundi 8 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations officielles du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi. Il y a trente ans, selon les Nations unies, plus d'un million de personnes - en majorité des Tutsi, mais également des Hutu, et d'autres opposants au génocide - ont été systématiquement tuées en moins de trois mois. 61 personnes ont été condamnées par le TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda). Plus d’un million de jugements ont été rendus par les Gacaca, ces tribunaux inspirés de la pratique coutumière. Mais il reste encore des fugitifs recherchés, des personnalités en exil qui ne sont pas inquiétées et des silences qui torturent toujours les rescapés.  « Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponses », un Grand reportage de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet.

2024-04-09 21:00:03 Lire l'article

Belgique : faire de la prostitution, un métier presque comme les autres

Peut-on considérer la prostitution comme un métier ? En Belgique, la réponse est oui ! Le royaume est devenu, en 2022, le deuxième pays au monde, après la Nouvelle-Zélande, à décriminaliser le travail du sexe... Une politique particulièrement souple, qui permet aux travailleuses et aux travailleurs du sexe d’exercer en toute légalité avec un statut d'autoentrepreneur et de bénéficier de droits sociaux. Les prostituées, qui sont très majoritairement des femmes, pourraient même à terme devenir salariées... « Belgique : faire de la prostitution, un métier presque comme les autres », un Grand reportage de Laure Broulard.

2024-04-18 20:00:02 Lire l'article

Rwanda: 30 ans après le génocide, panser les blessures invisibles

Au Rwanda, ce dimanche 7 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations du génocide contre les Tutsis. Aujourd’hui, la population rwandaise est majoritairement née après 1994. Mais toutes les générations sont marquées. Rescapés, anciens bourreaux, enfants des uns et des autres… Chacun porte en lui une part du traumatisme.  « Rwanda, trente ans après le génocide, panser les blessures invisibles », un Grand reportage de Lucie Mouillaud et Amélie Tulet.Notre dossier : 30 ans du génocide des Tutsis au Rwanda

2024-04-08 21:00:03 Lire l'article

LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Mer de Chine, comment les Philippines organisent la réponse à Pékin ET États-Unis-Mexique: la frontière, éternel enjeu électoral

Mer de Chine : comment les Philippines organisent la réponse à PékinLes affrontements s’intensifient en mer de Chine méridionale. Alors que Pékin revendique 90% de cette zone riche en gaz naturel et en poisson. Pour faire valoir ce qu’elle considère être son droit territorial, la Chine occupe le terrain grâce à ses garde-côtes et à la présence de navires martiaux et commerciaux. Mais depuis l’arrivée au pouvoir du Président Ferdinand Marcos Jr les Philippines organisent la réplique. En se rapprochant des États-Unis et en cherchant l’aide d’autres démocraties, l’archipel cherche à attirer l’attention du monde sur la domination chinoise jugée illégitime par un tribunal d’arbitrage en 2016.Un Grand reportage de Nicolas Rocca qui s'entretient avec Patrick Adam. États-Unis-Mexique: la frontière, éternel enjeu électoralAux États-Unis, la campagne pour les élections générales de novembre prochain a commencé. Le camp républicain et le camp démocrate échangent coup pour coup. Comme à chaque scrutin, le bilan économique du président sortant est critiqué par ses adversaires. Mais rien n’occupe autant de place que la question de la gestion de l’immigration. La gestion de la frontière avec le Mexique est jugée calamiteuse par Donald Trump et son parti qui en ont fait un thème central de la campagne. Comment cela est-il vécu par ceux qui côtoient au quotidien cette frontière ?Un Grand reportage d'Aabla Jounaïdi qui s'entretient avec Patrick Adam.

2024-04-13 09:00:03 Lire l'article

Inde, entre le BJP et l'opposition, duel à mort à New Delhi

D’un côté, L’Aam Aadmi Party, dont le dirigeant emprisonné est érigé en martyr politique. De l’autre, le BJP qui veut conserver la capitale. En se posant en gardienne de la démocratie, l’opposition espère infliger une sanction symbolique à Narendra Modi dans la capitale. Reste à voir si cette thématique mobilise des électeurs inquiets du chômage.  De notre correspondant en Inde,Dans la cour du petit siège de L’AAP, les militants fébriles mais joyeux se prennent dans les bras. Sanjay Singh, le Lion comme on le surnomme ici, fait son entrée sous les lancers de fleurs. Voilà six mois qu’il était en prison, mais la Cour suprême de l’Inde vient de le libérer. « Merci à tous ceux qui luttent contre la dictature du BJP, lance le député depuis une petite tribune. Ils peuvent nous jeter en prison, mais pour quel crime ? Fournir une éducation de qualité, des soins, de l’eau, des bus gratuits, à 20 millions d’habitants de Delhi ? Ce soir, l’heure n’est pas aux réjouissances mais au combat ! ».Le combat, c’est celui pour la libération d’Arvind Kejriwal, icône politique et fondateur de l'AAP, lui aussi emprisonné en mars pour corruption par l’Enforcement Directorate. Ici, on ne croit pas une seconde aux accusations de cette agence, accusée d'être aux ordres du Premier ministre. Kejriwal va devenir un martyr, prédit Charan, 50 ans. « Les Indiens savent que Kejriwal est un homme intègre, qui est ciblé parce qu’il dérange. Tous les partis d’opposition font face à des menaces similaires, et c’est pour ça qu’ils sont venus à sa défense et vont s’allier contre Modi qui se comporte en dictateur. »Meeting unitaireCe dimanche, l’opposition affiche son d’unité dans la capitale. L’AAP mais aussi le parti du Congrès ou les partis régionaux DMK et TMC s’expriment devant des milliers de personnes. Autrefois rivaux, ils ont décidé de faire front commun au sein de la coalition INDIA. Dans plusieurs États, ils ne présenteront qu’un candidat par siège pour ne pas diviser les électeurs. « Mes amis, vous savez comme on peut truquer un match de cricket », lance la figure du parti du Congrès Rahul Gandhi, qui a lui été exclu du parlement pour diffamation. « Lors de ces élections, Narendra Modi s’est attribué le rôle d’arbitre. Dans notre équipe, avant même le début du match, des joueurs phares sont emprisonnés. »Parmi la foule, de nombreux militants de l’AAP qui brandissent des photos de leurs leaders sous les barreaux comme Ayushi, 41 ans. « Je redeviens militante après 5 ans parce que moi et mon mari sommes très inquiets. Je soutiens l’alliance INDIA qui rassemble des partis différents mais unis par la défense de notre Constitution. »Cette croisade démocratique peut-elle porter ? Tavleen Singh, analyste politique, en doute. « Les dérives autoritaires du gouvernement, les électeurs en entendent parler lors de chaque élection. De plus, les chefs de l'opposition, souvent des clans familiaux, sont loin d'être perçus comme des politiciens vertueux. »Des électeurs troublésSur le marché populaire de Sarojini Nagar, l’arrestation d’Arvind Kejriwal jette cependant un certain trouble. « J’ai toujours voté Aam Aadmi Party car ils ont amélioré les écoles et les cliniques pour les pauvres », explique un couturier musulman. « Les habitants de New Delhi vont continuer à soutenir Arvind Kejriwal. »Ram Singh, un policier à la retraite, votera Narendra Modi parce que « sa politique étrangère est bonne et qu’il développe les infrastructures ». Mais il confie apprécier Kejriwal. « Je ne sais pas trop pourquoi ils l’ont arrêté, on n'a toujours pas de preuve dans cette affaire ». D’autres affirment ne pas encore savoir pour qui ils voteront.Pawan Khera, responsable média du Congrès, est convaincu que Narendra Modi paiera son autoritarisme dans les urnes. « Il n’y a pas que Kejriwal. Le dirigeant du Jharkhand a été emprisonné. Nos comptes en banque ont été gelés. L’opposition va gagner, sinon dans 5 ans, vous serez renvoyé dans votre pays, et moi en prison. »Plusieurs études montrent des Indiens d’abord préoccupés par le chômage record. « La démocratie c’est abstrait, il faut parler de la vie quotidienne durant une campagne », juge Tavleen Singh. Entre la puissance triomphante mise en scène par Narendra Modi et la République au bord du gouffre décrite par l’opposition, les Indiens doivent trancher entre deux visions aux antipodes de leur pays.

2024-04-17 20:40:03 Lire l'article

Un fauteuil roulant à Sciences Po

Selon les chiffres du ministère de l'Enseignement supérieur, à la rentrée 2021, on comptait 51 000 étudiants en situation de handicap dans les établissements d’enseignement supérieur publics, soit 2,2 % de l'ensemble des étudiants. Face aux difficultés, beaucoup abandonnent leurs études. Laurence Théault a suivi Eymerick Truffert dans son quotidien à Sciences Po. Diaporama

2024-04-24 20:00:03 Lire l'article

LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Rwanda : 30 ans après le génocide, panser les blessures invisibles ET Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponses

Rwanda: 30 ans après le génocide, panser les blessures invisiblesAu Rwanda, ce dimanche 7 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations du génocide contre les Tutsis. Aujourd’hui, la population rwandaise est majoritairement née après 1994. Mais toutes les générations sont marquées. Rescapés, anciens bourreaux, enfants des uns et des autres… Chacun porte en lui une part du traumatisme. Un Grand reportage de de Lucie Mouillaud et d'Amélie Tulet. Entretien avec Patrick Adam.Rwanda : 30 ans après le génocide, un besoin de justice et de réponsesAu Rwanda, ce lundi 8 avril 2024 marque le début de cent jours de commémorations officielles du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsi. Il y a trente ans, selon les Nations unies, plus d'un million de personnes - en majorité des Tutsi, mais également des Hutu, et d'autres opposants au génocide - ont été systématiquement tuées en moins de trois mois. 61 personnes ont été condamnées par le TPIR (Tribunal Pénal International pour le Rwanda). Plus d’un million de jugements ont été rendus par les Gacaca, ces tribunaux inspirés de la pratique coutumière. Mais il reste encore des fugitifs recherchés, des personnalités en exil qui ne sont pas inquiétées et des silences qui torturent toujours les rescapés. Un Grand reportage de Lucie Mouillaud et d'Amélie Tulet. Entretien avec Patrick Adam.

2024-04-14 09:00:02 Lire l'article

Afrique du Sud : 30 ans plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ?

En Afrique du Sud, c’est le temps du bilan pour le Congrès National Africain, l’ANC. Il y a 30 ans, des files interminables se formaient à l’extérieur des bureaux de vote du pays, pour le tout premier scrutin multiracial. Avec l’élection de Nelson Mandela, les Sud-Africains écoutaient, pleins d’espoir, les promesses de son parti, et rêvaient d’une société arc-en-ciel pour tourner la page de l’apartheid.  Aujourd’hui, la corruption et les limites des politiques publiques sont passées par là... les trentenaires à qui on avait prédit une vie meilleure ont vécu des expériences très différentes, qui reflètent les défis post-apartheid.« Afrique du Sud : 30 ans plus tard, que deviennent les enfants de la liberté ? », un Grand reportage de Romain Chanson et Claire Bargelès.

2024-04-22 20:00:02 Lire l'article

Soudanais réfugiés en Égypte : l’exil sans Terre promise

C’était il y a un an, le 15 avril 2023, la guerre éclatait au Soudan entre l’armée du général Al Burhan et les Forces de soutien rapide. Depuis, 1 800 000 Soudanais ont fui leur pays. Beaucoup ont emprunté la route vers l’Égypte où leurs conditions de vie demeurent très précaires.  « Soudanais réfugiés en Égypte : l’exil sans Terre promise », un Grand reportage de Léonie Lebrun.

2024-04-16 21:00:02 Lire l'article

En Slovénie, la vallée de la Vipava s'adapte au changement climatique

Nichée entre les Alpes juliennes et la mer Adriatique, la vallée slovène de la Vipava subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. Ses vergers, ses vignes souffrent de la sécheresse, ses habitants tentent d'y faire face par différentes actions. En images 

2024-04-25 20:00:04 Lire l'article

Soudan : la vie en suspens des réfugiés de Renk

Il y a un an… éclatait la guerre au Soudan. Deux généraux s’affrontent pour le pouvoir. Aujourd’hui le conflit a provoqué le déplacement de près de 8 millions et demi de personnes, selon les Nations unies. Près d’1 million et demi sont des réfugiés partis en Égypte, au Tchad, en Éthiopie ou encore au Soudan du Sud. C’est la plus importante crise de personnes déplacées au monde, dont l’impact régional est colossal.

2024-04-15 21:40:02 Lire l'article

Dans le camp de Zebilla au Ghana, les réfugiés du Burkina s'adaptent à leur nouvelle vie

Dans le nord du Ghana, une partie des réfugiés vivent dans le camp de Zebilla. Après avoir subi les traumatismes, ils vivent aujourd’hui en bonne entente avec les Ghanéens. Parmi les déplacés, seule la communauté peule se sent parfois mise à l’écart. De notre envoyée spéciale,« Nous nous sentons vraiment déprimés. Nous avons fui ici, quittant nos foyers, nos biens, et nos bétails, et nous nous retrouvons ici dans ce camp. Et nous avons vraiment peur de retourner chez nous, de peur qu’ils reviennent nous tuer… »À 72 ans, Keke (nom d’emprunt) espérait ne pas avoir à fuir son village près de Bitta au Burkina Faso. Il a dû s’y résigner après avoir vu des voisins mourir devant lui. Arrivé au Ghana, il est accueilli dans une famille d’accueil dans le nord du Ghana, et a ensuite été approché par les autorités ghanéennes et le HCR pour être installé dans un vaste camp de réfugiés. « En réalité, ces personnes n’ont pas le statut de réfugiés, mais ils sont enregistrés pour une attestation. Actuellement, plus de 3 000 Burkinabè au Ghana sont dans ce cas », explique à RFI Tetteh Padi, directeur du Ghana Refugee Board (GRB), l’Agence ghanéenne pour les demandeurs d’asile. C’est à quelques kilomètres de la frontière avec le Burkina Faso, près de la ville de Zebilla, dans le nord-est du Ghana, que des centaines de tentes ont été placées pour accueillir environ 4 000 personnes, et accueille aujourd’hui plus de 1 000 réfugiés qui ont fui les violences au Burkina Faso. Keke n’est pas le seul réfugié du camp. Comme lui, Seone (nom d’emprunt) vient aussi de la zone de Bitta, avec ses sept enfants et son mari. Elle se souvient d’avoir vu ses deux voisins être assassinés par des attaquants au visage masqué.Sugurunoma (nom d’emprunt) vient de la zone de Soudougui. Elle a vu une vingtaine de personnes de sa famille élargie se faire tuer lors d’une attaque. Alors enceinte, elle dit avoir quitté Bitta à pied. Au troisième jour de marche, elle a accouché. Elle a réussi à venir au Ghana avec toute sa famille de sept enfants.Pour ces réfugiés, le camp de Zebilla est un havre de paix. Ils y sont nourris et logés. Seulement, ils se plaignent du manque d’activité. Pour l’instant, ils n’ont même pas de champ à eux et n’ont aucune activité. Le Ghana Refugee Board a indiqué à RFI que des terres agricoles ont été acquises pour les réfugiés pour qu’ils puissent avoir des revenus agricoles. Des projets sont en cours pour donner du bétail à ces réfugiés, leur faire développer divers métiers (coiffure, mécanique, etc). Une aide pour le commerce a commencé, ajoute le GRB.Mais aujourd’hui, de nombreux réfugiés sont des femmes, des enfants et des vieillards. Les hommes ont pour beaucoup été tués lors des attaques, ou bien sont partis travailler ailleurs, sans toujours se rapprocher des services comme le GRB ou le HCR. Et au Ghana, la plupart des déplacés vivent dans des familles d’accueil. Le GRB estime qu’environ 15 000 Burkinabè ont fui les violences dans leur pays pour rejoindre le nord du Ghana. Un autre camp, équivalent à celui de Zebilla, vient d'être construit à Zini, dans le nord-ouest du pays.Mixité avec les Ghanéens« Quand nous sommes arrivés au Ghana, ce n’était pas facile pour les Ghanéens. Ils ont eu peur que les attaquants nous suivent et arrivent jusqu’à chez eux. Mais ils ont aussi pris pitié de nous, certains ont même cuisiné pour nous », se souvient Seone.Seone et les autres réfugiés ont vécu la même expérience lors de leur arrivée dans le camp de Zebilla, situé près du village de Tarikom. Ses 2 600 habitants, d’abord curieux et contents, ont eu rapidement peur que l’installation de ces Burkinabè ne soit source d’insécurité. « Mais les services de sécurité du Ghana, le chef de la sécurité, et même la sécurité de la présidence sont venus ici, et les villageois ont été rassurés », explique Isaac Angonwin, le « District Assembly Representative » de Tarikom, une sorte de leader communautaire élu. Aujourd’hui, « les enfants vont à l’école tous ensemble : les demandeurs d’asile et les villageois ! La clinique que nous avons ici est à la fois pour les réfugiés et la communauté. Nous faisons tout en commun ! », ajoute-t-il.À Tarikom, les Ghanéens, par humanisme, ont accepté de donner leurs terres aux réfugiés. « J’ai eu pitié de ces gens quand j’ai appris qu’ils avaient besoin de ces terres pour leur permettre de s'installer », se souvient Abambilla Awale, le « land priest » de Tarikom. La plus belle preuve d’intégration vient souvent des enfants. Les jeunes réfugiés parlent déjà le Kusaal après moins d’un an dans le nord Ghana. Au milieu du camp, une vingtaine d’enfants - villageois et réfugiés - se sont placés en deux rangées. Au top, un jeune de chaque équipe essaye d’être le premier à attraper la bouteille d’eau vide au milieu du terrain. L’arrivée des réfugiés a été bénéfique pour le moment pour le village. Elle a même permis d’étendre le réseau d'électricité de Tarikom et d’améliorer la clinique. Mais les villageois espèrent ne pas être laissés pour compte face aux réfugiés, qui n’ont par exemple pas de problème de nourriture. Eux-mêmes déjà pauvres, ils ont pourtant donné des terres aux réfugiés par fraternité. Mais ils souhaitent plus d’aide de la part des organisations internationales, ou encore une extension de leur électricité ou de la clinique, qui accueille aussi les déplacés maintenant.Des Peuls qui se sentent marginalisés Une communauté se sent pourtant mise à l’écart par le Ghana, c’est la communauté peule. En juillet 2023, l’association des Peuls au Ghana, Pulaaku international Ghana, avait dénoncé le fait que des centaines de Peuls - dont des femmes, des enfants et des vieillards - avaient été forcés de retourner au Burkina Faso. Ces personnes étaient pourtant venues au Ghana fuyant les violences au Burkina.Au-delà de l’association, un reportage de la Deutsche Welle avait aussi soutenu cette idée que seuls des Peuls ont été rapatriés vers le Burkina Faso. « On a été invités à discuter avec les forces de sécurité. Nous nous sommes assis et nous avons délibéré et ils ont accepté leur faute. Et c'est à ce moment-là qu'ils ont arrêté l’opération », se souvient Yakubu Musah Barry, secrétaire général de Pulaaku international Ghana. M. Barry ne cesse de plaider pour une meilleure intégration de sa communauté souvent marginalisée.Le HCR avait dénoncé le renvoi de réfugiés du Ghana, ne mentionnant pas d'ethnie dans son communiqué de presse. (cf UNHCR). Le gouvernement avait réfuté toutes ces accusations de stigmatisation, et expliqué dans un communiqué du 13 juillet 2023 qu’il s'agissait d'un « processus de rapatriement » « conforme aux protocoles internationaux » institué « pour faciliter le mouvement des Burkinabè qui souhaitent retourner dans leur pays. » M. Padi du Ghana Refugee Board, répond quant à lui que « ce sont les services de sécurité qui connaissent les personnes qui ont été renvoyées. Nous, au Ghana Refugee Board, nous enregistrons les personnes autorisées par les forces de sécurité à être enregistrées ». Dans le camp de Zebilla, au moment du reportage en février 2024, aucun Peul n’était présent parmi les déplacés. La question des Peuls, ce peuple majoritairement nomade, est délicate en Afrique de l’Ouest. Souvent associés dans l'imaginaire collectif aux violences et au jihadisme extrémiste au Sahel, les Peuls n'en restent pas moins des victimes de ces mêmes violences.

2024-04-23 20:00:03 Lire l'article

LE SUPPLÉMENT DU DIMANCHE Ouganda : un modèle d’accueil des réfugiés à l’épreuve des crises internationales ET 24h sur un navire de la Marine française en mer Baltique

Ouganda : un modèle d’accueil des réfugiés à l’épreuve des crises internationalesL’Ouganda, pays de plus de 48 millions d’habitants, héberge la plus grande population de réfugiés du continent africain avec plus d’1,6 millions de personnes enregistrées. La raison : une politique d’accueil et d’ouverture des frontières unique au monde en place depuis plus de 60 ans. Un modèle qui n’a jamais été remis en question malgré les crises sociales, politiques, économiques qu’a vécues le pays, mais qui aujourd’hui est en danger. La multiplication des crises mondiales remet en cause son financement alors que le flux de réfugiés ne se tarit pas. Chaque jour, des Congolais qui fuient les conflits dans l’Est ou des Soudanais victimes de la guerre traversent la frontière avec comme espoir de trouver enfin la paix.Un Grand reportage de Paulina Zidi qui s'entretient avec Patrick Adam. 24h sur un navire de la Marine française en mer BaltiqueAprès 2 mois à patrouiller dans les eaux de la mer Baltique, l’Aquitaine est de retour à Brest, grand port militaire de l’ouest de la France. L’Aquitaine, c’est ce que l’on appelle une Fremm, une frégate française multifonctions. Pourquoi la Baltique ? Il suffit de regarder une carte, tous les pays riverains sont désormais membres de l’Otan, sauf un, la Russie. On parle de mission de réassurance de l’alliance, en clair de renforcement des dispositifs militaires, ici avec 150 marins déployés.Un Grand reportage de Marielle Vitureau qui s'entretient avec Patrick Adam.

2024-04-07 09:00:02 Lire l'article

Santé mentale des jeunes, les difficultés de la prise en charge

C’est devenu un fait de société, en France, ailleurs aussi. Les jeunes vont mal, la santé mentale se dégrade avec notamment des dépressions de plus en plus tôt. Et la crise sanitaire liée au Covid a tout accéléré. Dans le nord de la France, les passages aux urgences pour gestes et idées suicidaires, les consultations pour troubles anxieux et angoisses ont augmenté chez les 10 ans et plus. En 2021, les tentatives de suicides chez les jeunes étaient même 4 fois supérieures à la moyenne nationale. Une dégradation de la santé mentale qui se heurte à une dégradation du secteur psychiatrique en crise depuis plusieurs années.« Santé mentale des jeunes, les difficultés de la prise en charge », un Grand reportage de Lise Verbeke.

2024-04-29 20:00:03 Lire l'article

États-Unis-Mexique: la frontière, éternel enjeu électoral

Aux États-Unis, la campagne pour les élections générales de novembre prochain a commencé. Le camp républicain et le camp démocrate échangent coup pour coup. Comme à chaque scrutin, le bilan économique du président sortant est critiqué par ses adversaires. Mais rien n’occupe autant de place que la question de la gestion de l’immigration. La gestion de la frontière avec le Mexique est jugée calamiteuse par Donald Trump et son parti qui en ont fait un thème central de la campagne. Comment cela est-il vécu par ceux qui côtoient au quotidien cette frontière ? « États-Unis-Mexique: la frontière, éternel enjeu électoral », c’est un grand reportage d’Aabla Jounaïdi et Julien Boileau.

2024-04-11 21:00:03 Lire l'article

LE SUPPLÉMENT DU SAMEDI Camp Boiro, dans l’enfer du goulag tropical ET Décarboner l’industrie sidérurgique, un enjeu crucial pour la Slovaquie

Camp Boiro, dans l’enfer du goulag tropicalC’était il y a 40 ans, jour pour jour, en Guinée. Après avoir renversé le régime de Sékou Touré, l’armée libérait les prisonniers des camps d’internement. Le pays découvrait alors, effaré, les récits des victimes du système répressif mis en place sous la première République. Aujourd’hui, il reste une poignée de ces survivants. Un Grand reportage de Matthias Raynal qui s'entretient avec Patrick Adam. «Décarboner l’industrie sidérurgique, un enjeu crucial pour la Slovaquie»2050, c’est la date que s’est fixée l’Union européenne pour parvenir à la neutralité carbone. Mais avant la réalisation de l’étape suprême du Pacte vert en 2050, l’Union européenne impose aux 27, de réduire dès 2030 leurs émissions de gaz à effet de serre, de 55% par rapport au niveau de 1990. Pour atteindre cet objectif, la Slovaquie comme tous les pays européens, est engagée dans un processus de décarbonation de son industrie.Un Grand reportage de Sylvie Noël qui s'entretient avec Patrick Adam.

2024-04-06 09:00:03 Lire l'article